Jolicerise
Hypersensible
Dernière mise à jour : 24 avr. 2022
Être hypersensible ne signifie pas que je passe mon temps à pleurer, enfin si, un peu quand même… Mais ça signifie surtout que mes sens sont hyperdéveloppés et que j’absorbe les émotions comme une éponge.
Les gens me voient souvent comme une cinglée archi émotive, qui prend les choses légèrement trop à cœur. Et dans le fond, ils n’ont pas tort, car il y a toujours cette petite voix dans ma tête pour foutre le bordel.
Elle ne s’arrête jamais, d’une pensée en découle mille autres, je m’éparpille et je m’épuise.
Je m’épuise également à ressentir la colère, la frustration, le stress, mais aussi la joie de mes congénères, car être hypersensible c’est être empathe.
Pour vous donner un exemple, je suis le genre de meuf qui chouine quand Denis Brogniart offre un kilo de riz à l’équipe jaune et qui chiale comme si on venait d’enterrer mémé devant BFM TV, avec dépression et overdose de Nutella à la clé.
Ayant la maturité émotionnelle d’une enfant de trois ans et demi, je fuis la confrontation car j’ai du mal à gérer la négativité et tout ce qui en découle, en gros c’est un peu comme les Gremlins, je suis mignone à condition de ne pas me nourrir après minuit…
Je ne supporte pas non plus l’injustice et la peine des autres étant la mienne, je préfère souffrir que faire souffrir.
Tout me touche. Je passe de la colère au rire et des rires aux larmes en une fraction de seconde, je suis tellement balèze qu’il peut même m’arriver de tout faire en même temps.
Je sais que cela peut paraître surréaliste, j’ai moi-même longtemps cru que j’étais bipolaire, mais j’ai fini par comprendre que je suis juste dotée d’un super pouvoir qui me permet de voir la vie en 5D.
Pour résumer, les hypersensibles sont des licornes, alors prenez-en soin et elles mettront des paillettes dans votre quotidien.