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  • Photo du rédacteurJolicerise

Comme une envie de fuguer...

Dernière mise à jour : 2 avr. 2022

Il y a des jours où je n’ai pas envie de me lever, où j’ai envie de tout envoyer valser, et puis je me rappelle que j’ai des responsabilités et des rêves à réaliser.

Mais quand même une petite fugue à l’autre bout de la planète avec ma Ginette, ce serait chouette…

Je nous imagine faisant la fricadelle sur une plage de sable blanc, à reluquer tous les Bernardo se la péter dans leur mini slip beaucoup trop étriqué… Enchaînant les cocktails comme si nous buvions de l’eau et finissant par rouler jusqu’à la boîte de l’hôtel, pour agiter nos magnifiques bourrelets.

Et puis la réalité revient me frapper lorsque je trébuche sur les jouets de mon têtard adoré, ou que mon regard se pose sur la tonne de vaisselle qui s’empile dans l’évier…

Hier encore, j’étais jeune et belle, sentant bon la vanille pour aller fumer le dancefloor avec ma copinette, et aujourd’hui me voilà à attendre impatiemment le coucher de mon Gremlins, afin de me vautrer dans mon canapé, pour finir par m’endormir dix minutes après que le générique ait commencé !

Sans parler de mon côté négligé… Le chignon fait à la va-vite parce que la flemme de faire un shampoing, Raiponce dans ma culotte parce que pas envie d’aller souffrir chez l’esthéticienne, et ces sublimes cernes qui me font ressembler à Pandi Panda après un trek de six mois en forêt.

On est loin du glamour des princesses Disney !

Quoi que… Si je compare ma vie à celle de Blanche Neige ou de Cendrillon, le prince charmant en moins, on est bon !

Mais comment ai-je pu en arriver là ? Et merde!

Sur un coup de tête, j’appelle ma Ginette pour lui demander de sortir la piquette, puis, sans la moindre culpabilité, j’attrape mon mouflet pour le jeter chez mémé.

Liberéeeeee délivréeeee, je vais enfin pouvoir craqueeeeer !

Une fois chez mon binôme, je lui fais part de ma mini dépression et de mon envie d’évasion…

Quelques minutes de réflexion plus tard, nous décidons que, puisque nous ne pouvons pas aller à Cuba, nous ferons venir Cuba à nous !

Ni une ni deux, nous voilà en train de déménager son salon pour y installer la pataugeoire de son marmot.

Pendant que je la remplis d’eau bien chaude, ma copine s’occupe de l’ambiance en rassemblant ses trois ficus fanés autour de notre piscinette et en plantant un magnifique parasol dans la litière du chat !

Toute ragaillardie et heureuse d’avoir une amie aussi cinglée que moi, je saute dans un maillot pour faire gros bouboule dans nos vingt centimètres de flotte, tout en sirotant un petit mojito…




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